17 sept. 2010

VOLEM RIEN FOUTRE AL PAÏS

Les retraites, les déremboursements des frais médicaux pour les plus pauvres, les remboursements d'impôts pour les plus riches, les niches fiscales, les magouilles d'un ministre du travail dont la femme a travaillé pour une des plus grosses fortunes de France, le capital en héritage pour la classe dominante et le boulot à perpétuité pour les autres, les roms comme bouc émissaire après l'africain & l'arabe, un gouvernement qualifié de "vichyste" au sein de la communauté européenne, un président buté, arc-bouté sur les privilèges de son clan, une affaire d'écoute au préjudice d'un grand quotidien... Stop ! Je m'arrête là car tout cet imbroglio économico-politique me donne la nausée et pourrait m'entrainer sur le chemin de la haine radicale et vaine (?!) puisqu'une fois encore je jouerais le jeu en m'exprimant comme "eux", je veux parler de TOUS ces hommes politiques et de leurs complices au sein du patronat qui dénient aux autres le droit d'exister sans leur rapporter un centime.
En 1997, le film de Pierre Carles m'avait déjà interpellé sur ce qu'il était possible d'envisager pour sortir du bourbier politique & économique de l'époque. Depuis j'ai pris bien d'autres trains pour aller bosser, pour gagner ma vie (en la perdant). Cela fait 13 ans maintenant et bon sang, ce documentaire n'a pas pris une ride, malheureusement !
Mais après tout, comme le dit le proverbe chinois : "Le bœuf est lent mais l'herbe est patiente"... Une piqûre de rappel ne peut pas nuire et il serait temps d'arrêter de tergiverser avec un pouvoir qui se fout complètement du bien être des gens et même de la planète. Les pistes sont nombreuses pour changer de cap mais je crains que ce soit comme d'habitude le camp du mépris & de la haine qui l'emporte, il n'y a qu'à regarder la montée des extrême droites en Europe. La DCRI peut s'acharner sur l'"ultra gauche" et le gouvernement instrumentaliser l'affaire si ce n'est la créer de toute pièce, c'est bien la classe des dirigeants qui met ce monde au bord du gouffre. Or donc, plouf plouf ! comme aimait à le répéter le regretté Pierre Desproges, faisons un break et écoutons ce que ce film avait à dire sur notre société. J'ai sélectionné un passage où il est question de carburant, de partage de connaissances, d'anti-capitalisme radical , drôle et débrouillard ! Ça fait du bien par où ça passe, c'est efficace et c'est surtout à reproduire à l'infini si vous avez envie de faire bouger les lignes !



Daniel Mermet avait consacré une émission de Là-Bas Si J'y Suis à la sortie du film en salles.
La musique du générique de fin est un titre de Bolchevita "Travail", un pur régal !!!


D'autres sources sont également disponibles ICI

Le film est disponible ICI en farfouillant un peu ;)

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