16 août 2010

ZONE AUTONOME TEMPORAIRE - TAZ The Temporary Autonomous Zone

Avec son livre "TAZ", Hakim Bey est entré dans la légende. Il est, depuis, un héros de la contre-culture. Altermondialistes, ravers, hackers et autres rebelles lui vouent un culte secret. Pour Bey, la révolution a déjà commencé.
Au début, en 85, il y eut un livre: "TAZ". C'était la première apparition d'Hakim Bey. Le premier à avoir cru en ce brûlot, c'est Jim Flemming, fondateur d'autonomedia, une maison d'édition indépendante de Brooklyn. Depuis sa première parution en 85, TAZ a été traduit dans une douzaine de langues et s’est vendu à plus de 20 000 exemplaires. Sans compter la myriade d'éditions pirates distribuées sur le net, parce que tous les écrits d’Hakim Bey sont libres de droits. Soufisme, utopies pirates, anarchisme, terrorisme poétique: Bey le prolifique a publié des dizaines d’essais.
Hakim Bey vit à l'abri des medias. Et pour se protéger, il fixe ses propres règles à ceux qui veulent l'approcher.
Il se peut que Hakim Bey soit une identité partagée par plusieurs auteurs à tendance anarchiste, dont Wilson. L'objectif étant de mettre en avant leurs idées, et non pas l'auteur.
Le livre : La TAZ ne se définit pas. Des "Utopies pirates" du XVIIIe au réseau planétaire du XXIe siècle, elle se manifeste à qui sait la voir, "apparaissant-disparaissant" pour mieux échapper aux Arpenteurs de l'État. Elle occupe provisoirement un territoire, dans l'espace, le temps ou l'imaginaire, et se dissout dès lors qu'il est répertorié. La TAZ fuit les TAZs affichées, les espaces "concédés" à la liberté : elle prend d'assaut, et retourne à l'invisible. Elle est une "insurrection" hors le Temps & l'Histoire, une tactique de la disparition.
Le terme s'est répandu dans les milieux internationaux de la "cyber-culture", au point de passer dans le langage courant, avec son lot obligé de méprises et de contresens...


Tracks - Hakim Bey - part 1

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